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De la Vodka au Thé !

Au XVIè siècle...

La Russie impériale découvre le thé en 1638, lorsqu’un ambassadeur russe ramène au tsar Mikhaïl Fedorovitch du thé offert par un prince mongol. Le succès est immédiat à la cour.

En 1679, la Russie signe un accord avec la Chine concernant la fourniture permanente de thé. A partir de cette date-là, le thé devient une denrée d’importation régulière.

Le thé arrive par caravane, par voie de terre et surtout par voie fluviale et n’est disponible que dans quelques villes, notamment Moscou, ville dans laquelle les moscovites y sont surnommés les « buveurs d’eau ».

Pourtant, dans le pays, l’heure est encore à la vodka ! Aussi, il faudra attendre deux siècles pour que l’usage du thé se généralise.

Puis au XIXè siècle...

Le thé se répand dans tout l’empire et même jusqu’au sein de villages très reculés. Il devient populaire à partir du milieu du XIXème siècle, quand les plantations de thé font leur apparition en Géorgie et que le prix du thé devînt plus abordable.

Le thé prend alors une place centrale dans la vie russe. Il est consommé en grande quantité : 10 à 12 tasses par jour en remplacement de l’eau. Ainsi, c’est parfois son taux qui fixe le prix des autres marchandises sur les foires. Ce taux est même à l’origine d’une expression : « na tchaî » qui signifie « pourboire » et qui peut être traduit littéralement par : « pour le thé ».

C’est aussi à cette époque qu’apparaît le samovar. Ce récipient est le successeur des bouilloires mongoles. Il est considéré comme l’âme de la maison.

Et enfin, aujourd’hui...

De nos jours, la production de thé en Géorgie est très importante. Même si elle n’est pas suffisante au vue de l’énorme demande,  sa qualité est relativement médiocre.

Actuellement, la Russie reste l’un des principaux acheteurs de thé, notamment en Inde et à Ceylan.